Histogramme - pas mal d'interrogations?

Bonsoir

Ma question porte à la fois sur le logiciel ART mais plus généralement sur ce qu’il est possible de retirer de la lecture de l’histogramme

  1. Je prends toujours en RAW+ JPEG et je constate que l’ouverture du RAW affiche un histogramme par défault qui semble correspondre à celui de l’apperçu JPEG (contenu dans le RAW ?).

Mais l’on peut choisir d’afficher l’histogramme du RAW qui est bien différent

Lorsqu’on développe à partir du RAW quel est l’intérêt d’afficher l’un ou l’autre ?

  1. L’on voit sur cet exemple que les 3 valeurs (RVB) sont fortement décalées dans l’apperçu
    Ce que je crois comprendre c’est que ce décalage est significatif d’une dominante (et d’un risque de saturation de cette couleur si l’on augmente l’exposition ?

Lorsqu’on modifie la balance des blancs (pour la passer en auto) l’on constate que l’on ressérer les 3 couleurs (réduction de la dominante)

  1. L’on peut choisir bien d’autres représentation de l’histogramme : RVB, formes d’ondes etc) Quel en est l’intérêt ?
    Et d’une façon générale savez vous ou trouver de la documentation sur ces différentes représentations pour mieux contrôler le dévelopement.

PS - j’ai tout de même regardé du côté de Rawtherapee mais je reste sur ma faim

Je ne suis pas un spécialiste de la question, mais ce que je comprends :

  • En général à l’ouverture d’un fichier raw, le profil “Par défaut” est utilisé, et celui-ci utilise la vignette jpeg intégrée au fichier raw pour estimer la courbe tonale (“Courbe tonale basée sur l’aperçu”), et applique celle-ci en préréglage. Ainsi, l’affichage va ressembler plus ou moins aux réglages appliqués par l’appareil photo au jpeg sorti du boîtier.
  • L’“Histogramme” par défaut montre l’histogramme après (pré)réglages dans ART, donc si le profil “Par défaut” est appliqué l’histogramme va ressembler plus ou moins à celui du jpeg sorti du boîtier.
  • Si on bascule l’histogramme sur “Histogramme raw” on obtient la distribution des valeurs des pixels RGB enregistrés par le fichier raw, avant tout (pré)réglage dans ART. Ainsi, en mode “Histogramme raw” quel que soit le réglage qu’on applique (par exemple le contraste ou l’exposition), l’histogramme raw ne changera tandis que si on bascule en mode “Histogramme” tout court, on verra l’effet de chaque réglage sur l’histogramme. Ça permet notamment de voir la distribution des pixels écrêtés dans le fichier raw, qui sont définitivement perdus à la prise d’image.

Quant aux autres histogrammes, il s’agit juste d’autres manières de représenter la distribution des valeurs des pixels, par exemple “Affichage RVB juxtaposé” et “Forme d’onde” et “… vue vectorielle” sont des modes qui s’inspirent de ce qui est couramment utilisé dans le monde du calibrage couleur en vidéo.

Merci Sebastien c’est un peu plus clair. Je progresse dans mes recherches

1 « J'aime »