Le module mappage de tonanité log (LTM)

Malgré l’excellent tuto du boss, je n’arrivais pas à l’utiliser jusqu’à ce qu’Alberto apporte de nouvelles explications sur son utilisation ici. J’y suis enfin arrivé. Dans un topic sur les CLI, j’ai été interpellé par un utilisateur qui prétendait ne pas en faire grand cas, car il faisait tout avec le LTM en seulement quelques clics. Le bougre avait raison et c’est pour moi une fantastique découverte. Le progrès me semble tel que je me vois obligé de reprendre quasiment toutes mes photos :wink: Pour vous épargner du temps, je vous invite modestement à vous y intéresser.

Merci beaucoup pour le lien !

CaraFife me manque beaucoup et j’espère qu’il en est de même à tous. Je souhaite que rien de grave ne nous le prive ici.

Je m’associe à ton souhait !!

Idem. Je pense que Carafife représente beaucoup pour tout ceux qui sont aujourd’hui accro aux logiciels libres de la photographie. J’espère que tout va bien de son côté. Terrible que personne n’ait de nouvelle quand même…

Je te rejoins @stephane_garing. Rien que pour moi, si je suis modérateur du forum du darktablefr, je le lui dois et aussi de mes démarches de traitement avec les logiciels libres. Comme je l’ai souvent écrit avant ces tutos, mon ordi a failli plusieurs fois passer le permis de vol. J’ai essayé de voir s’il avait aussi encore des activités sur les systèmes d’exploitation sans rien trouver !

Suite aux commentaires évoqués ci-dessus, j’utilise dorénavant l’excellent module “mappage de tonalité log”, dont le fonctionnement me paraissait jusqu’alors mystérieux.
Avertissement : je ne suis qu’un modeste photographe amateur. Durant plusieurs années, avec l’excellent ART, je me suis acharné à obtenir la photo idéale, au prix de longues manipulations (points blanc et noir, égalisation, courbes, compressions, etc). Toucher au point gris (non étalonné) m’était interdit.
Maintenant, je souhaite reproduire une scène telle que je l’ai vue - et moi seul - au moment du déclic et retrouver les mêmes sensations. Peu m’importe si les paramètres d’une photo ne sont pas techniquement parfaits. Car l’oeil - extension du cerveau - va capter la scène d’abord dans sa globalité, puis rapidement se déplacer sur diverses zônes en s’adaptant à tout instant. Pour traduire ces multiples captations, il faudrait de nombreuses images. Le mappage tonal me paraît répondre au mieux à ce dédi, avec un bon compromis pour un rendu global. Voici mon flux de travail qui n’est pas un tutoriel :
Au préalable, dans mon profil de base, exposition (équilibré), la courbe tonale (type film, basée sur aperçu), lumière douce et un peu de contraste local sont activés, balance des blancs en auto ou prise de vue selon appareil. Dans ce profil et dans l’onglet exposition, “Mappage de tonalité” est déployé mais non activé, avec box cochée sur la ligne “gain”. Je commence toujours par le recadrage et par la correction de perspective, puis je m’attaque directement au module “Mappage de tonalité log” comme suit :
1/ j’allume le module et j’active “automatique”, ce qui se traduit par une compression des tons, plus marquée du côté des blancs.
2/ si besoin, je corrige l’exposition générale avec le “gain”, parfois excessive en mode auto, box cochée. À condition de ne pas avoir touché à un autre curseur auparavant, le gain corrige dans la même sens le “blanc” et le “noir”, mais ne modifie pas le point gris.
3/ si les blancs sont trop comprimés avec des couleurs délavées et peu contrastées, je déplace à gauche le curseur “blanc exposition relative”, ce qui redonne le contraste souhaité. Cela recale les points noir et blanc mais je ne m’en occupe pas, car seul le rendu m’importe. Parfois, il faut reprendre l’exposition dans le même sens que la correction.
4/ l’exposition relative des tons moyens se règle, si nécessaire, avec le “point gris cible”. Cela n’affecte pas les points blanc et noir, mais parfois il faut rectifier l’exposition en sens inverse.
5/ avec “noir exposition relative”, on peut rajouter si besoin du noir : le point noir est alors recalé.
6/ la “pré-compression des hautes lumières” permet de réduire sensiblement leur surexposition éventuelle et, en outre, corriger les ciels blancs. Je vérifie alors que la reconstruction des hautes lumières est adaptée (équilibré ou propagation de la couleur).
7/ je manipule rarement la “régularisation” pour redonner du contraste local.
Si la prise de vue a été faite au téléobjectif, il m’arrive d’activer “élimination de la brume” en luminosité, en infléchissant la courbe du côté des noirs (préréglé dans le profil).
Je ne touche pratiquement jamais aux autres modules d’exposition, sauf pour des photos de nuit. Avec un peu d’habitude c’est très rapide. Cette méthode peut choquer les puristes ; elle ne demande qu’à être critiquée ou améliorée.

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Pour moi c’est ça qui est le plus important. Si tes photos ont surtout pour but de te permettre de garder des souvenirs de ce que TU as vu, et pas forcément la publication ou l’exposition pour LES AUTRES, alors à mon sens il n’y a pas de questions à te poser.

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