Tiff ou pas tiff?

bonjour, j’ai une question
lorsque j’“exporte” les photos dans mon dossier IMAGES après développement quel format choisir pour imprimer ou faire un livre ? jepg qualité 100 % ou tiff 16 bits ? ou autre ? merci d’avance

Tiff est très lourd, mais il ne compresse pas l’image contrairement à jpeg.

Si c’est un projet de livre photo de qualité professionnel, il est préférable d’utiliser le tiff.

Si c’est pour un usage personnel, avec un service de livre proposé par des entreprises grand publique (je pense aux impressions photo de grande surface), le jpg sera suffisent, voir le seul format accepté.

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merci beaucoup pour ces précisions bien utile

Bonjour,
comme @AntoineD, j’ai constaté que les formats acceptés par les imprimeurs sont variables. On peut livrer des JPEG en qualité maximum, certains acceptent du psd (Photoshop). Le mieux est de se mettre d’accord avant préparation des fichiers et envoi.

Important aussi, demander si un profil doit être intégré aux fichiers (sRVB ou autre). L’univers de l’imprimerie est particulier, peu de photographes le connaissent. Demander conseil ou lire les tutoriels du prestataire est un passage obligé.

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Salut Véro.
Sans hésitation Tiff ou PNG (si on veut gérer l’alpha ) qui n’appliquent aucune compression à l’image. Certes, c’est lourd, mais c’est le garant de la qualité.

Pour ma part, j’exporte en PNG mes shoots de films d’animations stop-mo, afin d’avoir le canal alpha (gestion de la transparence) et le fichier étant moins lourd, il allège un peu mon workflow de la post-prod.

PNG Avantages :

Compression sans perte : préserve parfaitement la qualité des images.
Fichiers plus légers que le TIFF (idéal pour les milliers d’images d’un projet stop-motion).
Support de la transparence (canal alpha) si nécessaire.
Lecture fluide dans tous les logiciels de montage (Natron, DaVinci, Blender, Dragonframe, etc.).

Suffisant pour des projets en 8 bits (profondeur de couleur standard).

Inconvénients :
Limité à 8 bits par canal (peut être insuffisant pour des étalonnages couleur complexes).

TIFF (Cas spécifiques)
Avantages :
Support des 16 bits par canal : idéal si tu prévois un étalonnage couleur poussé en post-production.
Qualité parfaite (sans perte).
Flexible (supporte plusieurs couches, annotations, etc.).

Inconvénients :
Fichiers très volumineux (peut ralentir votre workflow et saturer l’espace disque).
Surqualifié pour la plupart des projets stop-motion standards.

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Merci pour ce rappel, le Tiff peut compressé aussi sans perte, et le Tiff 32 bits extrême et très volumineux.
Après JPeg évolue avec JPeg 2000 en 12 Bits et JPeg XL et aussi HEIC qui semble très intéressant !
Ne pas oublier aussi le EXR pour préserver la dynamique élevée des HDR .
Le WebP est à reserver pour la publication sur les réseaux sociaux qui ne respectent pas les photos qui sont publiées en haute qualité !

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Personnellement, ça fait ~1 an que j’exporte mes photos en webp et non plus en jpeg.
Pour une qualité équivalente (95%) c’est beaucoup moins lourd.
Et c’est lisible dans tous les usages que j’ai eu jusqu’a maintenant.

(Il y a juste dans le cas de faire imprimer ou je ne suis pas sûr que le format soit supporté, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de tester)

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bonjour et merci pour votre réponse , les explications techniques me dépassent un peu mais je comprends l’idée
merci

Bonsoir

Si l’on veut optimiser le résultat final l’on doit faire des choix adaptés à l’entrée et à la sortie de la chaine de développement (workflow) … ces choix ne seront pas les mêmes s’il s’agit de publier une photo sur une page web ou un écran plus ou moins capable d’afficher correctement l’image ou encore une impression.

L’on peut même déjà prendre en compte la destination finale de l’image dès la prise de vue en optant sur son boitier pour sRGB ou Adobe RBG

Pour simplifier et comme l’illustre cette vidéo mise en ligne par un des membres du forum J'ai mis en ligne une vidéo sur ART ( vers la 5’20 de la vidéo)

  • l’on conseille de développer le fichier de l’image dans l’application (ART) avec une espace de couleur d’entrée le plus large possible et pour l’exportation (la sortie ) de choisir un espace de couleur adapté à l’usage final comme par exemple celui ci pour un affichage (web) plutôt qu’une impression.

L’auteur de la vidéo a choisi un autre espace de couleur de sortie (justement plus adapté pour un livre photo)

Que se soit pour un impression ou simplement un affichage sur écran avoir un écran bien calibré pour les couleurs reste essentiel pour ne pas avoir de mauvaises surprises (*)

L’on peut même aller encore plus loin en terme de rendu des couleurs à l’impression avec certains prestataires qui proposent des profils d’épreuvage à l’écran différent selon le papier (ou support d’impression) choisi.

« Une épreuve à l’écran (Softproof) simule un résultat d’impression ou de tirage. La technique d’impression ou de tirage ainsi que le support sur lequel votre image sera produite sont pris en compte. Par exemple, la teinte blanche d’un papier Fine Art ou l’espace colorimétrique maximal possible d’un papier photo sont simulés. De cette manière, vous pouvez évaluer préalablement l’effet de votre photographie et apporter des ajustements précis si nécessaire. Il est bien sûr essentiel d’avoir un moniteur calibré«

PS : l’utilisation de profils d’epreuvage à l’écran existe dans les options de Darktable mais je ne sais pas cela est possible avec ART ?

Enfin si Le choix du format d’exportation (jpg, png, tiff) peut être plus ou moins large selon l’imprimeur une des précautions essentielles est de pouvoir s’assurer que celui ci ne pas “corriger” l’image qu’on lui transmets (pour soi disant l’améliorer) - l’option n’est pas toujours bien visible …

(*) Même avec un écran (moniteur ) d’entrée de gamme l’on peut calibrer son écran sans trop dépenser avec le logiciel open source Display cal et une sonde d’occasion comme une spider 4 express ou spider 5 express (pas la peine de prendre un modèle pro

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Il me semble que le réglage de l’espace de couleur dans le boîtier n’a absolument aucun effet sur les fichiers raw, mais uniquement sur les JPG générés par le boîtier.

Enfin quand au profil de sortie, il me semble qu’il doit être adapté au support de sortie. Si c’est pour le web, privilégier le sRGB car il me semble que c’est l’espace standard pour le web. Si c’est pour impression, demander à l’imprimeur s’il peut tirer d’un espace plus large tel qu’AdobeRGB, sinon rester sur du sRGB en s’assurant que l’ensemble des couleurs sont dans le gamut couvert par sRGB.

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