Après avoir pris l’option sur l’utilisation du logiciel Neat Image (version pro linux standalone v9) pour améliorer et faciliter le traitement du bruit plutôt que DXO - je me pose la question de son l’intégration dans le flux de travail du développement.
Traiter le RAW avec Art sans s’occuper du bruit (et de la netteté) jusqu’à l’export en TIFF puis reprendre le TIFF avec Neat Image ou bien encore faire un développement en 3 temps comme ce que j’ai touvé sur ce post Neat-Image and RawTherapee - RawTherapee - discuss.pixls.us
Bon pour un petit retour d’expérience personnelle sur l’utilisation de neat image :
Primo c’est à ma connaissance le seul “débruiteur” multiplateformes (MacOS, Windows et Linux) dont le prix de la licence (version Stand alone) est très abordable ( depuis j’ai même eut droit à une mise à jour vers la dernière version) et dont l’énorme avantage est déjà de pouvoir rester sous linux.
En pratique j’ai pris le parti de la simplicité en me concentrant sur ART et en laissant de coté le traitement du bruit et de la netteté. Ensuite et seulement si le résultat ne me convient pas ( un bruit est trop présent) j’exporte depuis ART un TIFF non compressé sur 16 bit et je l’ouvre sous neat - l’option “débutant” ou même "avancée " revient à faire quelques clics et permet de doser le traitement pour éviter un lissage trop fort) l’export final en jpg donne un fichier de taille raisonnable (par rapport au TIFF) que je conserve pour la diffusion ou l’impression.
Même si la méthode n’est pas forcément optimale puisque le traitement du bruit (et de la nettetée) est effectué à la fin du flux de travail, à l’usage je suis pleinement satisfait et pour un coût minime je peux combler les faiblesses de mon reflex (EOS 6 D) dont la montée en iso n’est pas mauvaise mais pas au niveaux des boitiers hybrides actuels.
Exemple - en grossissement 100% d’avant après traitement d’une prise à 3200 iso
PS - Avec ou sans neat - pour améliorer la réduction de bruit lors du dématricage il est conseillé de choisir un des modes ICV et LMMSE - mais à mon usage perso j’ai obtenu de bon résultat en conservant AMAZE ou RCD - cf [doc de Demosaicing/fr - RawPedia
Du coté de neat la mise en oeuvre est simplicime (sélection d’une zone bruitée qui comporte le moins de détails possible > ce qui permet de construire un filtre > application du filtre)
C’est toujours intéressant pour savoir de quoi l’on parle : quel type de bruit .. et surtout comprendre ce que l’on fait et pourquoi on le fait : trouver le compromis entre le bruit et le niveau de détail de l’image, raison pour laquelle disposer d’une bonne définition (avoir plus de pixels) au départ peut être un avantage en permettant de “troquer” du détail contre une atténuation du bruit sans ajouter trop de lissage etc … et je ne sais pas si depuis toutes ces années ce module d’ART à connu des améliorations (*) Mais le module lissage final a été simplifié - Il me semble que sous ART le module s’active par défaut lorsqu’on est dans les “hauts” ISO
(*) J’ai refais le traitement du bruit sur mon image uniquement avec ART - pour une réduction de bruit équivallente j’ai un lissage plus prononcé qu’avec neat (mais je ne suis pas sur de m’y prendre de la meilleur manière)
J’utilise également Neat Image après traitement dans Art, j’active le module de réduction du bruit d’Art et je déplace légèrement le curseur de réduction du bruit de luminance, l’excellent Neat Image fera le reste.