Bonjour,
ART peu lire un fichier DNG mais ne peu convertir une image en DNG
Il me semble qu’aucun logiciel de dématriçage permet d’exporter en .DNG !
Bonjour,
Rawpedia le confirme indirectement.
Le DNG Converter d’Adobe n’est pas le seul programme qui convertit les fichiers raw en DNG. Il y a par exemple les plugins kipi DNG Image Converter qui utilise LibRaw et libkdcraw, cependant les matrices utilisées par ce convertisseur ne sont pas bien connues, pas plus que leur origine, il est donc plus sûr d’utiliser le DNG Converter officiel d’Adobe.
Je ne suis pas sûr de comprendre l’intérêt de convertir en DNG plutôt que de garder le raw de base du boitier (sauf dans le cas d’un fichier mal supporté par ART).
Est‑ce qu’on peut me l’expliquer svp ?
Il y a 10 ans j’utilisais Lightroom et mes raw de l’époque ont tous été convertis en DNG.
Quand je les ouvre avec ART, j’ai l’impression que c’est plus lent que quand j’ouvre des CR2.
C’est une perception biaisée de ma part, ou c’est effectivement le cas ?
Bonjour @AntoineD ,
DNG Converter m’avait tiré d’un mauvais pas pour ouvrir mes RAW Fuji, non décodés par mon vieux Lightroom.
Aujourd’hui encore, je trouve ce format intéressant dans un contexte d’archivage numérique contrôlé. Les spécifications du format DNG sont publiques et documentées, contrairement aux formats RAW propriétaires. Ça peut être utile.
Peter Krogh l’explique clairement dans cet article (EN). Traduction en français sur le forum Utiliser-Lightroom
DXO Pure RAW propose 3 sorties possibles DNG - TIFF et JPEG.
DNG 3 fois plus gros que le NEF chez moi.
Une des options du format DNG est d’incorporer le RAW source. DXO le fait peut-être par défaut ?
On se retrouve avec un DNG qui inclu un RAW constructeur qui inclu une prévisualisation JPEG ?
Possible, je n’ai pas creusé cet aspect. Indéniablement, c’est une option lourde −de conséquences −espace disque, sauvegardes.
Ben, ça serait bien d’avoir DNG déjà traité pour le traiter dans un autre dématriceur.
Oups, j’ai oublié DxO PureRaw et PhotoLab qui le fait. Je le fais pour les hauts ISO et le traitement final dans darktable ou ART, J’ai du mal avec le traitement local pour U-Point’s !
J’ai du mal a comprendre comment un traitement peu passer d’un dématrisseur à l’autre en restant dans un format raw.
Vu que les modules d’un logiciel à l’autre sont différent, je ne vois pas comment le 2nd logiciel peut interprété ce qui à été fait dans le 1er
Il ne s’agit pas d’interpréter les commandes faites par DxO PureRaw ou PhotoLab, là on a un image traitée et c’est le .DNG traité qui est retraité par le second logiciel. Le DNG exporté est différent du RAW du boîtier. Exemple d’un traitement PureRaw, l’export est largement amélioré pour le bruit et dans la correction d’objectif : DxO PureRAW 4 : boostez vos boîtiers et vos objectifs ! - DxO Actuellement mes photos en hauts ISO sont pré-traités avec PureRaw ainsi que celles faites avec le Zuiko 7-14 mm f:2.8 (équivalent à déjà excellent 14-28 mm en 24X36 mm) déjà excellent avec une légère déformation en barillet sous 10 mm. Dxo profite du laboratoire DxO Mark dans les essais de boîtiers et objectifs de toutes les marques.
Merci pour l’explication, ça change radicalement l’idée figée que j’avais des possibilité techniques proposées par les raw’s, DNG inclu !
Personnellement, comme le dit Climart, et étant sur linux, pour l’aspect archivage, je transforme mes NEF en DNG avec AdobeDNGConverter.
Il est gratuit, régulièrement mis à jours pour les nouveaux boîtiers et objectifs, et fonctionne très bien avec wine9 (HQ).
Par contre, il ne fait pas de traitement de "débruitage, amélioration de netteté, etc…) comme le fait DXOPureraw. De ce fait, j’utilise ART pour développer mon DNG.
Un fichier Raw contient les données « brutes » capturées par le capteur d’un appareil photo numérique avant qu’elles ne soient converties au format JPEG ou TIFF. Les appareils photo qui créent des fichiers JPEG ou TIFF traitent (et dans le cas des fichiers JPEG, compressent) les données du capteur. Lorsque vous utilisez des fichiers bruts, ces derniers ne sont ni compressés, ni traités dans l’appareil photo. Au lieu de cela, le logiciel donne à l’utilisateur le contrôle complet des paramètres de conversion. Par exemple, la balance des blancs n’est pas appliquée au fichier brut mais stockée avec le fichier, permettant ainsi au logiciel de revenir au paramètre initialement prévu. Les autres informations contenues dans un fichier DNG sont, notamment, les métadonnées EXIF standard (tout comme dans les fichiers JPEG), la date, l’heure, l’appareil photo utilisé et ses paramètres.
Les fichiers bruts offrent les avantages suivants :
- Ils sont de plus petite taille que les fichiers TIFF non compressés
- Ils ne présentent pas les artefacts des fichiers JPEG compressés
- La plupart des principaux paramètres de l’appareil photo, tels que la balance des blancs, peuvent être modifiés même après la capture de l’image
- Vous avez le contrôle complet des paramètres de conversion (ce n’est pas l’appareil photo qui décide à votre place)
- Vous avez accès aux données 16 bits pour plus de détails et une plus grande fidélité
- Vous pouvez convertir un même fichier en utilisant plusieurs paramètres de conversion
Format Digital Negative (DNG)
Le format Digital Negative (DNG) est une spécification de fichier Raw librement publiée qui stocke les données de pixels « brutes » capturées par le capteur de l’appareil photo numérique avant qu’elles ne soient converties au format JPEG ou TIFF, avec des métadonnées EXIF standard, la date, l’heure, l’appareil photo utilisé et ses paramètres. Ce format est mis gratuitement à la disposition des autres fournisseurs de logiciels et de matériel.
Pourquoi effectuer une conversion au format DNG ?
Contrairement à la plupart des formats bruts spécifiques à chaque fabricant, le format Digital Negative est une spécification librement publiée qui est non seulement prise en charge par Adobe, mais également mise gratuitement à la disposition des autres fournisseurs de logiciels et de matériel. Par conséquent, l’utilisation de ce format de fichier peut se révéler plus sûre dans le cadre d’un archivage à long terme. L’archivage de vos fichiers au format Digital Negative évite qu’ils ne deviennent illisibles lorsque le format de l’appareil photo qui les a créés sera obsolète.
La spécification Digital Negative permet non seulement le stockage de toutes les informations de pixel stockées dans les formats bruts actuels, mais également de l’ensemble des métadonnées propriétaires supplémentaires incluses par de nombreux fabricants. Adobe DNG Converter peut, dans certains cas, ignorer certaines de ces métadonnées propriétaires, et inclure uniquement les informations de base nécessaires à la création d’un fichier d’image de haute qualité. Toutefois, le fichier brut d’origine peut également être intégré au nouveau format DNG afin de garantir que les données propriétaires ajoutées par le fabricant ne seront pas perdues.
Il faut considérer le fichier RAW comme un négatif numérique et le fichier jpg ou autres sorti du logiciel comme un tirage papier…
Pas tout à fait, un fichier RAW est un fichier de N/B qui contient chaque pixel qui sont ensuite converti en couleur en fonction de leur position dans leur position dans la matrice et superposé 4 par 4 pour avoir les valeurs RGB du pixel final.
Bonjour,
Il existe aussi un logiciel pour transformer un RAW en DNG, il s’agit de ShowPhoto (une version expurgée de la gestion des albums du logiciel Open Source “Digikam”)
Menu Outils → Convertisseur DNG
Bien entendu ce convertisseur est aussi dans Digikam.
Bon dimanche
Merci pour l’info, dans Digikam, on le trouve dans Outils > Gestionnaire de files d’attente par lot.
Bonjour
Dans Digikam je ne trouve que PNG !! Pas DNG !!
Je suis sous Linux avec Digikam 8.4.0.
A+