Bonjour effectivement à défaut de les connaître suffisant le choix d’un hadclut peut être difficile - avant de trouver celui qui convient au rendu que l’on estime être celui qui convient le mieux comme par exemple cette petite fresque en NB
Pour laquelle je trouvais que rendu kodak e100 gx apportait juste ce qu’il faut de couleur pour rechausser les tons (pas assez contrastés pour un bon NB)
Encore un traitement NB pour profiter des situations de très fort contraste qu’on peut avoir la chance d’exploiter
La version Jpg du boitier (Z6) que j’ai du fortement recadré : le 70-200 L F4 IS a beau être une excellente optique - c’est bien court pour l’animalier (sauvage) avec un plein format.
Le traitement NB (de ce jpg) - Mode Fort contraste - filtre bleu (on était à l’heure dorée) et utilisation d’un filtre dégradé inversé - c’est-à-dire “tête en bas” en direction du coin bas gauche pour diriger le regard sur la frange de lumière dans les herbes hautes et le chamois.
Magnifique !
Superbe
Merci - c’était la photo que je voulais faire ce jour-là car la lumière était déjà trop forte sur ce versant. J’ai eu beaucoup de chance qu’il se place à la limite de l’ombre. Comme on peut le voir le traitement sous ART, sans être très compliqué, peut apporter beaucoup : traduire une ambiance et mettre en valeur le sujet dans son environnement jusqu’à rendre tous ces ingrédients indissociables les uns des autres.
Encore un traitement - pas tellement pour le côté esthétique mais pour montrer les informations que l’on peut tirer d’un raw avec ART
Version jpeg du boîtier Z6 (photo prise dans le brouillard pas facile de faire la MAP )F 5,6 à 200 mm 1/250sec (en manuel pas eut le temps de surexposer d’un diaf > d’ou l’aspect gris)
PS - même si elle est “moche” la photo du haut est conforme au ressenti visuel du moment : une silhouette fantomatique dans le jour “blanc”)
Bonjour,
merci pour la démonstration. À quoi ressemblerait un développement restituant au plus près l’impression ressentie dans ce “jour blanc” ?
Joli !
Pour alain_gre. Très jolie photo.
Dans un but didactique j’aimerais savoir quels sont les traitements que vous avez utilisés et dans quel ordre.
Bonsoir - J’aurais vraiment aimé n’avoir pas eu autant de brume entre le sujet et moi (qui devait être à entre 80 - 100 m) ce qui aurait pu rendre la photo plus intéressante. De plus c’était la seule rencontre qui n’a durée qu’une poignée de secondes - juste le temps de faire la map et une seule photo.
Pour le développement - J’ai fait pas mal de rangement dans mes fichiers et n’ai même pas retrouver le traitement original. J’ai donc recommencé de zéro.
Attention - je n’ai pas la science infuse et ne suis donc pas certain que ce soit la meilleure méthode .
Les éléments principaux - J’ai remis la balance des blancs en auto
Ensuite - il faut corriger l’exposition - Sans correction d’exposition un apareil va sous exposer un paysage blanc pour le rapprocher du gris moyen - et vu que je n’avais pas eut le temps de faire cette correction à la prise de vue j’ai corrigée l’exposition de + 0.80 (idem point noir)
Mais comme l’idée est de bien restituer un fond très blanc (voir plus que la réalité) j’ai utilisé l’équaliseur tonale pour pousser les blancs (+53) et un peu les tons moyens (+20)
La courbe tonale est linéaire, type film, le contraste à +40 et surtout j’ai choisi une courbe tonale supplémentaire 1 type “cage de contrôle” pour la “rapprocher” de l’histogramme. Voir capture d’écran ci-dessous.
Dans les autres onglets J’ai augmenté la saturation (+11) et la vibrance (+11) - Dans les ajustements lab j’ai augmenter la chroma (+20)
Dans l’onglet traitement local j’ai augmenté (sans masque puisque le fond est blanc) la totalité du contraste local de l’image avec une courbe “poussée” vers le haut.
Enfin j’ai amplifié encore les contrastes avec “Lumière douce” et “élimination de la brume” dans l’onglet “effet spéciaux”
PS - c’est donc surtout grace aux ajustements de cette courbe ci-dessous (type cage de contrôle) qu’on arrive à faire ressortir des détails et des couleurs)
Encore un pour l’exemple
Celui ci à de particulier de montrer les limites d’un jpg en situation de forte dynamique et donc tout l’intérêt de faire du développement à partir du RAW
C’est une situation de contre jour ou j’ai volontaire fortement surexposer pour conserver l’information sur le sujet. Le jpeg sorti de boitier est en conséquence “très délavé”
Mais le RAW permet d’exploiter toute la dynamique du capteur
Même si la dynamique du capteur de mon Z6 n’atteint pas des sommets, La plage de développement du RAW est déjà très bonne (à mon niveau :
Soit -4IL à +2 IL d’après le test du labo “lesnumériques” selon lequel l’on peut avoir (sur) exposé à +2 IL sans avoir de pertes (zones brulées) et récupérer des détails en étant à -3 IL en sous exposition).
L’intêrêt d’être dans les “hautes lumières” plutôt que de déboucher les ombres est qu’il y bien plus d’informations (de nuances) dans la partie haute de l’histogramme.
PS l’optimisation de la dynamique du capteur aurait été meilleure si j’étais resté à 100 ISO (et si j’avais compensé en vitesse) au lieu d’être à 900 iso mais à la différence d’autres capteurs la courbe du Z6 ne plonge pas tout de suite (elle est encore bonne à 800 iso est elle même plus élevée à 600 iso qu’à 300 iso - d’ou l’intérêt de connaître son appareil !).
Bonjour,
Merci alain_gre d’avoir pris le temps d’une réponse aussi détaillée. Magnifique le résultat sur le chamois.
Je me suis fait expliquer chaque traitement par chatgpt: égaliseur tonal, vibrance, saturation, chrominance, courbe tonale type “cage de contrôle”… Cela m’a permis de suivre efficacement la suite des opérations assez complexes pour un débutant.
Merci -
l’usage d’un outil de développement c’est justement de découvrir de multiples aspects, notions et concepts, que l’on ne connaît pas ou même dont on ne soupçonnerait pas l’existence dans le traitement de la lumière.
Mais ce n’est pas qu’une question de vocabulaire.
D’une part lorsqu’on parvient à les comprendre ont peut espérer mieux les maîtriser et dans une boucle rétroactive améliorer ses prises de vue.
D’autre part, et à l’identique de tout apprentissage il nous rend sensibles en aiguisant notre perception dans un des domaines qui nous entourent.
Apprendre la musique ou à jouer d’un instrument nous permet de mieux entendre, apprendre la photographie nous permet de mieux voir ce qui est un puissant moteur de bien être.
PS pour l’approche d’une méthode dans les étapes d’un développement
Bonjour,
merci @alain_gre , un véritable pas-à-pas instructif.
Merci @alain_gre
Cela éclaire ma lanterne sur la dynamique du capteur. J’étais plutôt béotien en ce domaine !
A+
Avant et après - dans la brume matinale
Toujours pour montrer ce que l’on peut faire d’une photo au développement d’un RAW par rappport à un JPEG boitier qui à toutes les apparences d’une “photo ratée” (ne restituant pas l’ambiance et la lumière telle qu’on peut les ressentir)
Je sais que montrer un jpeg sorti de boîtier peut être un peu biaisé lorsqu’on met l’appareil en défaut : dans ce contre jour, le mode de mesure matricielle (évaluative) a « faussé » la mesure d’exposition malgré une compensation à + 1,33 rendant l’avant plan trop sombre.
Pour autant, l’on ne peut pas mettre en cause le boîtier (un Nikon Z6 en balance des blancs automatique) sur l’excès de lumière bleue dans la partie à l’ombre qui s’explique tout simplement parce qu’ à ce moment la source principale de lumière sur la pente à l’ombre est encore la claretée (bleue) du ciel que notre cerveau compense inconstamment (oui, aussi surprenant que cela puisse paraître notre cerveau intègre une balance des blancs automatique !)
Familiarisé à ART Je m’essaye à Darktable - Cela peut être formateur autant pour l’un que pour l’autre je mets donc un traitement “comparatif” avec ART et Darktable (en mode débutant)https://www.youtube.com/watch?v=qd1u8IeY8hA
Encore une prise quelques minutes avant dans le versant complètement à l’ombre -
Le pas de sioux du chamois
Le jpeg sorti du boitier (Z6 500 mm 6.3 1/500 iso 360
Et avec Darktable ( avec bien plus de difficulté pour moi et une balance des blancs qui me parait moins bonne)
Bonsoir,
Je pense que l’on peut obtenir les mêmes résultats avec ART et Darktable, car c’est la qualité du dématriçage qui fait 80% du rendu final d’un logiciel, et ces 2 là sont vraiment très proches sur ce point malgré une prise en main bien plus ardue sur Darktable, ce qui m’a fait l’abandonner au profit de ART.
Depuis 10 ans que je développe sous Linux et Windows avec les logiciels les plus connus (Lightroom, DXO, Capture One, Luminar, ON1, ART, Darktable), j’ai constaté que ceux qui ont le meilleur dématriceur donneront le meilleur rendu final et la meilleure capacité à récupérer des infos dans les hautes et basses lumières. Les logiciels cités ont d’excellents dématriceurs, à l’exception de On1 et aussi Capture One, dans une moindre mesure.
Ensuite viendra une différence dans le débruitage et la colorimétrie. En débruitage, DXO et Lightroom dernière version s’en sortent le mieux. En colorimétrie d’extérieur : DXO, LR et ART donnent de très bons résultats. En intérieur et studio : Capture One, DXO, LR, ART et Luminar ont un beau rendu. En macro : DXO, ART, LR et Luminar sont très bons également.
Voilà, ceci n’est qu’un avis personnel, bien sûr 
Merci pour ton retour - Je me dis qu’il y a toujours des enseignements à tirer de l’usage d’un autre logiciels comme Dartable non pas pour la prise en main ce qui n’a pas beaucoup d’intérêt mais pour savoir analyser une image pour orienter son traitement et mieux utiliser les modules d’ART.
Pour info j’ai fait le développement avec les mêmes options sous ART et Darktable pour de dématricage (RCD) et pour les profils de couleur d’entrée (Rec2020) et de sortie (sRVB web) -
